Vtt Fun Club

Cette année, le VTT FUN CLUB proposait une traversée – en ligne – de la montagne à la mer, un raid d’une semaine dans des paysages méditerranéens, des descentes dans la garrigue, typé enduro du 20 au 27 août 2016. Organisation de Benoit.

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Les participants : Benoit et Mado GASPARETTI, Didier et Marie CESAR, Bernard MONVOISIN, Irène et Christian ANDREAS, Philippe IRROY, Fabien KRUGER, Jean-Yves, Sylvain FIGEL, Christian ZOMENO, Alain SCHMITT, Boris BROCHIN, Dominique PERRET.
A l’assistance : Jean-Marie qui prépare le repas du midi, et porte les bagages de gîte en gîte.
Regroupement samedi matin en co-voiturage pour se rendre au gîte du départ : le Domaine de la Clappe Route du Col de Corobin à Chaudron Norante, tout près de Digne. altitude 1 000 m. www.domainedelaclappe.fr tél. 04 92 83 90 79 – Petites chambres.

Dimanche matin : grosse journée pour démarrer le raid, direction Draix, au cœur des chemins du soleil. Les mythiques Terres Noires sous une grosse chaleur. Montage et gouttes de sueur seront au programme pour atteindre le col de la Cine. Cette peine est récompensée par une belle descente en sentier assez technique. Une succession de bonnes montées et de descentes sauvages nous attendent sur ce parcours qui nous ménera de Tartonne à Thorame en passant par les cols du Défens et de Séouqui. Installation à l’Hôtel Bon Accueil Place des Marronniers 04170 THORAME HAUTE marcliboa@orange.fr tél. 04 92 83 90 79 (altitude 1000m) – 55 km pour 1 860 m dénivelé positif. A l’arrivée c’est fête au village. Nous mangerons sur la terrasse, à la bonne franquette. Les flonflons dureront une bonne partie de la soirée, heureusement nous logerons dans un bâtiment un peu en retrait qui nous préservera du bruit. Réveil difficile pour l’aubergiste le lendemain, nous avons dû la réveiller pour préparer le petit déjeuner.

Lundi matin : sur la montagne de Maurel, on entre dans le Parc Naturel Régional du Verdon. Sur cette portion, 800 m de dénivelé négatif nous offre une descente très ludique. On arrive à Saint André les Alpes. Il faut vérifier les freins ! la déclinaison est longue à venir mais gare aux multiples pièges.
Nous rejoindrons l’entrée des gorges du Verdon. Sur ce tronçon, nous allons pouvoir apprécier une interminable descente à la fois ravissante et technique. Une courte grimpette nous ménera au col de Cheron, puis nous gagnerons Castellane par une descente technique. Un petit groupe avec Fabien coupera près du Mandarom pour aller directement se baigner au joli lac de Castillon. Hébergement au Gîte l’Oustaou sur le bord de la rivière envahie par les kayaks.- chemin des Listes 04120 CASTELLANE tél. 04 92 83 88 27 – L’accueil est toujours sympa et le menu alléchant. oustaou04@gmail.com – (altitude 700 m) – 58 km pour 1400 m dénivelé positif. Visite de la petite ville touristique, avec un énorme parking de camping-cars sous le rocher de la Vierge. Deux dortoirs pour nous.

Mardi matin. Pour apprécier comme il se doit les descentes, il faut savoir transpirer dans les montées. Après le petit pont romain, le démarrage se fera par un long goulot un peu hostile de 4 km, où il faudra pousser quelquefois, nous apprécierons les quelques replats et prairies verdoyantes non loin de l’ombre des pins noirs. Notre effort sur une partie route sera récompensé par le panorama que réserve la station du stade des neiges de Vaulplane. Juste un petit coin d’ombre pour le pique-nique. Pas question pour Jean-Yves et Sylvain de profiter d’une descente qui se fait habituellement à ski car le berger veillait sur ses moutons et empêchait toute intrusion sur son terrain.

Après la longue ascension du matin, une compensation s’impose ! Ce tronçon d’itinéraire a un profil globalement descendant, en dévers étroit à gauche qui peut néanmoins poser quelques problèmes. Après Saint Auban, arrivée au Gîte Tonic 87, chemin du Collet du Moulin à 06850 SAINT AUBAN. tél. 04 93 60 41 23 – le site est joliment aménagé et les pêcheurs ont envahi les étangs. Des touristes profitent d’une balade à cheval dans la nature, la pizzeria offre menus salés et sucrés. Pour nous ce sera plus rustique au gite équestre ; dîner sous la tonnelle, deux dortoirs. Le petit déjeuner est toujours compliqué, le garçon ne trouvait pas la cafetière, ensuite plus de café, et plus de pain (heureusement que nous avions du pain dans le master).

Mercredi matin. En quittant St Auban, on entre peu à peu dans le vif du sujet sur les pentes douces menant au col de Baratus. Cette petite mise en jambe de 300 mètres positifs ne doit pas relâcher notre vigilance, la dernière descente se veut un tant soit peu technique. Un petit sentier tortueux, avec quelques passages à gué, répond à nos attentes les plus joueuses ; l’arrivée à Gars n’en est que trop rapide. Une portion toute en douceur nous attend sur cette partie au départ de Gars. Le ravitaillement se prendra à l’ombre tout près de la rivière en bas du village de Mujouls, avec l’autorisation du Maire. Baignade pour les amateurs. Nous suivrons la rivière de l’Estéron en alternant piste et sentier, dans une atmosphère végétale et plutôt humide en mi-saison.

Quelques courts poussages casseront notre rythme pour rejoindre la montagne de Charmel. En haut de cette piste, un poussage plus soutenu nous mènera au sommet d’un single d’où on devine la clue d’Aiglun. Certainement une des descentes les plus difficiles des Chemins du Soleil.
Hébergement à l’Auberge de Calendal (altitude 450 m) 32 km + 1120 m dénivelé - Une bonne bière est méritée sur la terrasse. Beaucoup de jeunes venus pour les sports d’eau avec Ucpa briguent les places- installation dortoirs en mezzanine. Pour la photo de départ, nous prendrons la place des chats sur les escaliers de la mairie.

Jeudi matin. Le parcours regorge de sentiers très ludiques et ombragés pour la pratique du VTT. Le programme promotionnel promet peu de grande difficulté et pourtant la journée sera terrible, notamment à cause d’une forte chaleur. Poussage après le vieux pont de Sigale ; après 600 m de dénivelé, le tronçon horizontal sur le canal est une bénédiction. Nous basculons ensuite vers le vallon par un sentier en calades, chaotique et éprouvant. Une descente plus roulante nous permet d’accéder au pont de la Cerise qui surplombe des eaux vertes des gorges de l’Estéron. L’endroit est magnifique et la rivière, bien qu’un peu remuante, invite à la baignade. Certains succomberont, d’autres bien grillés, rejoindront le ravitaillement un peu au-dessus après une partie route qui achève les organismes. Juste une portion d’ombre et un repas conséquent pour se refaire une santé. Chemin en balcon au cœur de la réserve biologique du Cherin. La descente des Ferre reste technique, voire chaotique et ravira les pilotes les plus habiles, mais usera les autres.

Entre piste cyclable et vieux chemin muletier en lacets, nous rejoindrons la « grande bleue » à Nice par la voie cyclable le long du Var.
Installation à l’Auberge de Jeunesse de Nice les Camélias (altitude 10 m) tout près de la promenade des Anglais où les souvenirs de la tragédie sont flagrants. petites chambres de quatre. 70 km pour 1 180 m dénivelé positif.
Repas dans un resto italien, visite de la vieille ville, dégustation chez le glacier le plus renommé ; nous avons bien apprécié de jouer les touristes comme les autres.

Vendredi matin : départ de Nice en bus particulier pour un retour à Digne les Bains. Après la traversée de la ville, il conviendra de quitter le bus pour enfourcher nos montures. Nous poserons nos roues sur les traces des Terres Noires. La première montée sur l’Adrech de Richelme constitue la première mise en roue de ce retour. Au pas d’Entrages, un paysage exceptionnel nous accompagnera tout le long de la descente en sentier (ou coupure par la route pour certains, exténués) jusqu’à l’arrivée sur le Domaine de la Clappe. Repas servi sur la terrasse en compagnie de quelques marcheurs, avec éclairage particulier. Nous réintégrerons nos petites chambres pour passer la dernière nuit de ce raid – 16 km + 800 m dénivelé.

Samedi matin : retour sur NANCY.
Cette belle et grande randonnée itinérante est sans doute l’une des plus engagées que l’on puisse accomplir en France. Il faut s’entrainer et avoir une bonne condition physique en montée, pour garder sa lucidité dans les descentes qui présentent un grand nombre de virages en épingles cheveux, et ainsi partager en groupe le goût de l’itinérance avec un dépaysement sans cesse renouvelé.
Mado